Nouvel Album pour les Shoefiti, CityT error.

Shoefiti, c’est le groupe d’un mec que je trouve cool.
Il s’appelle Henri et il est venu jouer avec Shoefiti au Circus, y’a un petit moment (le 13 Octobre 2018 pour être exact). A cette époque This Will Destroy Your Ears débutaient dans le coin et ils avaient invité ce cool groupe, inspiré Indie Nineties. Déjà, j’avais beaucoup apprécié la musique et la personnalité de ce sympathique personnage.
Depuis, j’avais eu l’occasion de le recroiser car c’est lui qui a enregistré et produit le second album des This Will Destroy Your Ears, il était même venu voir The Twin Stoners au Rosny Bar, ce que j’avais trouvé cool de sa part et encore une fois les discussion étaient fluides, lavées de l’égo qui peut entacher les relations entre les représentants de la scène rock’n’roll française.
Ces relations ont d’ailleurs été le sujet de notre dernière conversation, le 12 Novembre 2022, lors de la release party des This Will Destroy Your Ears justement, lors de laquelle nous avions été invités chacun de notre coté a partager un morceau ou deux avec le groupe. On riait un peu du comportement de certains rockeurs et autre promoteurs de concerts pétris de fierté un peu nauséabonde qui se posent en « gardien du temple ».
Alors pour eux : « Non les mecs, nous autres petits rockeurs français, on changera pas la face du monde et encore moins celle du rock’n’roll, aussi talentueux et déterminés que nous puissions être. »
Le rêve est, et l’ambition à le droit d’exister mais la réalité est que si nous voulons vivre notre passion très honnêtement, il nous faut vivre dans le partage de ce goût et surtout pas dans la gueguerre des genres ou des attitudes, ou des scènes.
L’essence du rock’n’roll c’est bien évidement de faire fit du qu’en dira-t-on, de ressentir avant tout le plaisir d’écrire des chansons et de jouer avec ses amis la musique qu’on aime jouer et pas celle que d’autres aimeraient écouter ou celle à la mode. De faire de la musique sans réfléchir au style avant que la musique sorte, ne pas s’enfermer dans des carcans, s’autoriser l’errance, l’expérimentation, sans se vautrer dedans, être dans l’équilibre fragile d’une balance parfaite entre l’élitisme et la simplicité d’une musique qui est avant tout un façon de vivre, de penser, d’aimer et de ressentir.
L’essence du rock’n’roll ça s’explique moins que ça se ressent, et je trouve que ce nouvel album de Shoefiti est une très belle façon de l’illustrer et de le toucher du bout de l’oreille.
C’est sorti y’a deux jours chez Le Cèpe Records, Flippin' Freaks et Influenza Records.
C’est doux, c’est dur, c’est bon, c’est joyeux, c’est triste c’est là :
«CityT error sent l'éclate et une liberté retrouvée, un lâcher prise sur les « qu'en dira-t-on ? ». On a tenté plein de choses différentes. Vous trouverez de quoi danser, vous donner du courage, de prendre le monde à bras le corps dès le matin mais aussi des caresses inspirées du folk, des pierres précieuses sombres et orageuses, des harmonies psychés lumineuses… »
Shoefiti